Journal d’Avril 2022

Tradition oblige, le printemps est arrivé.
Taquin, il a renouvelé notre président.
Espiègle, il a ravivé mes envies d’écritures.

Voici donc une rétrospective égocentrée du dernier mois d’Avril que nous ayons vécu.

1er avril
Journée pourrie avec plein de blagues et de poissons dedans.
L’avantage des journées pourries, c’est qu’elles ne durent que 24h.

3 avril
S’agace de cette tendance qui pousse certains jeunes à affirmer « porter leurs couilles » face au sexe opposée.
Perso, les miennes ont toujours tenu seules sans besoin d’assistance.

5 avril
Court séjour à Amsterdam.
Chaque fois que je m’entends baragouiner du hollandais, j’ai l’impression de m’adresser à la cour de Jabba the Hutt dans Star Wars.

9 avril
Amsterdam toujours.
Posé en terrasse, devant un concert de rue.
Une fillette seule joue du pipeau face à un public recueilli.
Retour brutal en 6e. Classe de musique. Je flippe.
Ça va être mon tour. J’ai oublié ma flûte et j’ai pas révisé.

11 avril
Rappel à tous les méprisants sociaux.
Si l’on devait juger les êtres à l’aune du seul prestige de leur réussite, Kim Jong Un serait le mec le plus cool du monde.

13 avril
Réalise que les portes du métro, que tout le monde ouvre et pousse du coude, pourraient être les plus propres de Paris.
Même chose pour les barres des wagons.

15 avril
Lu dans la presse: « L’assassin ne voulait pas donner la mort »
Peut-être souhaitait il juste la prêter ?

17 avril
Les élections arrivent.
Propose de démontrer une fois pour toute comment la gauche a ruiné la France… en appliquant une politique de droite.

20 avril
Élections toujours.
Dans les lettres d’Arsène Lupin, on décrypte « Le Pen rusa ».
Ces deux là sont décidément partout !

24 avril
Macron réélu.
Anagramme de « On crame le rue » comme diraient les américains.

26 avril
J’ai si peu de défauts… que j’éprouve le besoin de beaucoup les mettre en valeur.

30 avril
Fin du mois. Plus d’idées.
Réalise que Tarzan à l’envers peut se prononcer Naze rate.

Voilà, à bientôt.