Devenez un heureux personnage

Alexandre le Bienheureux ©Madeleine Films

La société dans laquelle nous vivons regorge de pièges à bonheur. Perte de repères, insécurité, solitude, culte du paraître… Jamais nos équilibres individuels n’ont été mis à si rude épreuve. Rendons-leur la place qu’ils méritent ! Voici dans le désordre, quelques recettes de tranquillité développées au fil du temps, lesquelles, nous l’espérons, pourraient filer un coup de pouce à certains.

En premier lieu, acceptons l’idée que nous ne pouvons pas maîtriser tous les paramètres de notre vie. Ce principe assez simple permet d’éviter quelques surcroîts d’angoisse et de culpabilité lorsque quelque chose ne s’est pas déroulé comme prévu.

Face aux difficultés, fuyons les attitudes victimaires ! Ressasser ses malheurs n’aide en rien à les résoudre et nous maintient dans un cercle vicieux. Bannissons le reste du monde de l’équation, et partons du principe que nous restons seuls maîtres de notre état d’esprit.

Réapprenons à nous aimer ! Revenons à nos fondamentaux ! Rappelons-nous ce à quoi nous aspirions à l’aube de nos vies en termes de projets et de passions. Cette réminiscence nous permettra de comprendre à quel point la somme de nos complexités fait de nous des individualités riches et aimables  au sens propre du terme ! Dans de nombreux cas vous vous rendrez compte qu’il n’est pas trop tard pour s’y mettre.

Maintenons-nous tant que possible sur l’axe de notre équilibre. Acceptons l’idée que certaines situations, activités, ou personnalités ne nous conviennent pas. Quand notre instinct nous alarme, inutile de s’acharner. Passons tant que possible à autre chose dans le calme.

Restons-nous même et surtout imperméables à toute pression sociale. Chercher à plaire au plus grand nombre reste un combat perdu d’avance.

Refusons d’être jugés pour nos goûts et nos couleurs. Aucune personnalité ne doit se justifier d’être ce qu’elle est, ou de ce à quoi elle aspire. Bien au contraire, réjouissons-nous des remarques constructives et bienveillantes. Elles nous feront progresser.

Tâchons d’aimer ce que nous faisons. Si, pour d’évidentes raisons financières, nous nous retrouvons prisonniers d’un boulot que nous détestons, tâchons de consacrer une partie de notre temps à une activité en phase avec nos ambitions. Trente minutes par jour peuvent parfois suffire. Cela reste souvent une question de désir et d’organisation.

Créons tant que nous pouvons ! Quelle que soit la discipline, la création muscle notre confiance et notre estime personnelle.

Ne laissons personne nous culpabiliser, quelle qu’en soit la raison ! La culpabilité est un outil détestable utilisé pour maintenir une emprise sur les autres.

Apprenons à rester derrière la vitre ! Face à une situation déplaisante ou une attaque, prenons soin de toujours garder un pas de recul. En évitant de nous laisser atteindre, nous pourrons mieux analyser la situation et apporter une réponse plus adaptée.

Refusons de nous laisser enfermer dans une case… En d’autres termes, ne jamais accepter d’entendre « tu es fait pour ceci plus que pour cela ». Nous en reparlerons en fin de volume, mais si nous aspirons à quelque chose, n’écoutons que nous même et travaillons. Si nous échouons, balayons tout regret et soyons reconnaissants d’avoir eu l’opportunité d’avoir appris quelque chose.

Enfin, il nous paraît important de souligner que cette liste ne prend pas en compte la complexité des ressorts intimes de chacun. Cependant, le chemin vers une certaine forme de bonheur retrouvé doit commencer par une vraie décision de notre part. N’attendons plus pour inverser la vapeur ! Je vous l’accorde, ce n’est pas toujours facile, mais prendre cette ferme résolution représente déjà la moitié du parcours.

Pour conclure, nous ne nous étendrons pas sur ces méthodes, lues, relues et éprouvées qui proposent de faire preuve de gratitude face à la vie tout en marchant la tête haute et la poitrine en avant. Nous confirmons que cela fonctionne et vous recommandons même de commencer par là.