Quarante ans, l’âge idéal. Plus ce serait trop…
Beaucoup s’accordent sur le fait que quarante ans est un âge merveilleux ! Plutôt que de me contenter de vous le confirmer avec gourmandise, je vous propose un bref aperçu des transformations associées à ce modeste passage, qui en précède de plus éprouvants encore.
Je sais refuser le verre de trop en fin de dîner.
Je surveille la qualité de mon alimentation.
J’ai développé plusieurs pulsions rétros à grands coups d’analogique, de livres et de carnets de notes.
Je suis soudain devenu mortel.
Je pense à économiser pour ce qui me reste d’avenir.
Je sais réfréner mes vaines pulsions de consommation.
Je commence à trouver que le monde a changé… en mal forcément.
Je m’afflige parfois du raisonnement de certains jeunes.
Au travail, les moins de trente ans s’étonnent que je ne parte pas chaque jour déjeuner à midi pile avec « les vieux », autrement dit, les collègues de ma génération.
J’apprécie que l’on me dise que je ne fais pas mon âge car ça ne durera pas.
Mais surtout, j’ai appris à me tenir loin de tout ce qui pouvait me rendre malheureux.
Ce à quoi j’ajouterais : Dieu merci, j’ai déjà perdu mes cheveux !
PS: ceux qui me connaissent savent que la version « cinquantaine » est déjà sous presse
NB
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